Les Japonais mangent quasiment tous les jours du riz, le furikake, un condiment sec typique et très populaire de la cuisine Japonaise est alors incontournable !
Généralement présenté sous la forme d’une poudre ou de paillettes, le furikake, un condiment très plébiscité par les Japonais, remplace aisément et astucieusement le sel, le poivre et certaines épices.
Au Japon, il se saupoudre traditionnellement en fin de cuisson sur le riz Japonais chaud, sur les onigiri, omusubi, des boules de riz fourrées de divers ingrédients, le tofu, le curry, les poissons grillés, les nouilles ramen ou soba, les tempuras etc.
Ses saveurs qui peuvent être multiples en font un ingrédient très polyvalent, c’est pourquoi le furikake peut être utilisé comme condiment mais aussi assaisonnement et garniture.
Des déclinaisons à l’infini pour un furikake prêt à l’emploi
Il existe de multiples variétés de furikake, les plus courants étant ceux aux algues nori ou kombu, graines de sésame, wasabi, œufs, bonite séchée (katsuoboshi), yuzu, shiso…le tout mélangé et mixé. Bien sûr, sa préparation contient ordinairement du sucre, du sel et de la sauce soja.
Prêt à l’emploi, il suffit d’en saupoudrer à la fin de vos préparations (pour conserver le croustillant) selon vos goûts. Penser à goûter au fur et à mesure afin de doser la bonne quantité de furikake qu’il vous faut. Les sachets individuels de furikake sont très pratiques puisque dans la majorité des cas, il suffit d’un sachet pour 1 personne, néanmoins, il peut être conditionné sous différentes formes.
Il est important de bien refermer le sachet ou le conditionnement (pot…) afin que le furikake ne perde pas ses saveurs et son croustillant.
Un condiment de tous les plats qui apporte de l’umami !
Comme nous l’avons vu précédemment, le furikake agrémente essentiellement le riz chaud au Japon, cependant, le furikake qui en plus de relever harmonieusement le goût de vos préparations, apporte aussi de la couleur (variée selon les ingrédients utilisés) et du croustillant, c’est ainsi un condiment de nombreux plats : nouilles, pâtes, œufs, tofu, pizza, salades, poêlée de légumes, gratin…mais aussi poisson et viande puisqu’il peut aussi servir à faire des panures.
Côté goût, on peut parler de l’umami, cette cinquième saveur très présente dans les ingrédients Japonais, effectivement, le furikake n’est ni complètement sucré, salé, amer et acide mais offre un goût profond, qui se distingue et dont nos papilles se souviennent.
L’origine du furikake
Vers 1910, les Japonais manquent cruellement de calcium, sur l’île de Kyûshû, au sud du Japon, un pharmacien Japonais, M. Suekichi Yoshimaru, broie alors des arêtes de poissons en y incorporant des algues et des graines de sésame afin que cela soit plus attrayant pour les enfants. Le furikake appelé alors Gohan no Moto, soit « un ami du riz » voit ainsi le jour ! De cette façon, le riz était alors enrichi en calcium.
Quelques années plus tard, ce condiment très facile à conserver et à transporter fut utilisé par les soldats puis par Nissin Foods vers 1948.
Il faudra cependant attendre les années 1960 avec l’apparition de nombreuses saveurs et packagings attrayants pleins de couleurs avec certains de leurs personnages préférés et populaires pour que les enfants y trouvent réellement un intérêt et que le furikake soit consommé à grande échelle que ce soit par les petits et les grands.
Une petite merveille de la gastronomie Japonaise
Comme nous l’avons vu précédemment, le furikake est un condiment quasiment inévitable dans la gastronomie Japonaise, néanmoins, il rencontre aussi un vif succès dans la cuisine occidentale puisqu’il s’intègre très facilement à différents types de cuisine.
Réhausseur de saveur, exhausteur de goût, croquant, original, décoratif, facile à utiliser…Cette petite merveille de la cuisine Japonaise qui existe sous de multiples variantes dont certaines très atypiques n’a pas fini de nous étonner !
Un condiment bienfaisant
Selon les ingrédients utilisés, le furikake peut s’appeler différemment.
On peut citer le Gomashio à base de graines de sésame torréfiées, le Katsuo qui contient en autre de la bonite séchée (katsuobushi) habilement émincée et agrémentée de soja, le Yukari qui se compose notamment de feuilles de shiso salées, le Norimata aux œufs et algues nori.
Dans tous les cas, il reste généralement peu calorique tout en étant une excellente source de nutriments.
Il contient en particulier :
– Du calcium
– De l’Iode
– Des protéines
– Des vitamines dont la vitamine B
– Fibres
– Fer
Décidément ce condiment gustatif a tout pour lui !