Cette plante vivace de la famille des aracées est cultivée au Japon depuis des siècles et si au XVIIIème siècle, le konjac était utilisé essentiellement comme un aliment thérapeutique (bien que nous savons maintenant qu’il n’a aucun effet prouvé de cette nature…), cela a bien changé, puisque grâce à sa faible teneur en calorie (moins de 10 calories pour 100 grammes), ses vertus détox, ses richesses en fibres (dont le glucomannane) et son effet important de satiété, il est devenu un allié des régimes minceurs presque « incontournable et pas seulement au Japon !
Plusieurs présentations
Le konjac peut se présenter sous la forme de bloc (konnyaku), de vermicelles assimilés aussi à des nouilles (shirataki), de perles, appelées aussi riz de konjac (gohan), en farine comme épaississant, en poudre ou en gélules. Il existe aussi des éponges qui utilisent la fibre de konjac, elles sont extrêmement douces, bien évidemment c’est uniquement pour se laver.
Et son goût ?
La réponse est sans équivoque : AUCUN si le konjac est consommé seul.
En effet, son goût est neutre par contre, il présente l’avantage de s’imprégner du goût des sauces et des autres aliments qui peuvent l’accompagner donc il peut se substituer à de nombreux féculents comme les pâtes, le riz et la semoule par exemple.
Comment le manger ?
Au Japon, le konjac accompagne les plats de viande, de poisson, de nombreux plats mijotés essentiellement à base de sauce soja et dans les nabe (fondues Japonaises) sous la forme de shirataki.
Nous allons évoquer ici uniquement la façon de consommer les konnyuaku et les shirataki qui ne prend que quelques minutes :
- Bien les rincer et les égoutter avant de les faire cuire
- Les plonger dans de l’eau bouillante pendant 1 à 3 minutes seulement
- Puis les égoutter à nouveau
Ensuite, il suffit de les incorporer en fin de cuisson à votre préparation, pour le konjac en bloc, il est conseillé de le couper en morceaux avant de les introduire dans votre plat.