Le mirin

Si à l’origine au 16ème siècle le mirin était consommé comme une simple boisson alcoolisée au Japon, depuis plusieurs années maintenant, il est utilisé uniquement comme condiment en cuisine notamment en assaisonnement, pour réaliser des sauces, des marinades, des bouillons, dans de nombreux plats et des desserts.
Le mirin, condiment incontournable dans la cuisine Japonaise apporte des notes et des arômes Japonais authentiques surtout quand il est associé à des condiments salés comme la sauce soja ou le miso par exemple. Il permet aussi de laquer, colorer, faire briller, parfumer et arrondir les saveurs des aliments mais aussi de leur conférer une meilleure tenue à la cuisson et d’adoucir le goût et les odeurs des poissons et de certaines viandes par exemple.

Différents types de mirin

Tout comme la sauce soja appelée « shoyu » au Japon et le saké de cuisine, le mirin se retrouve dans de très nombreux plats Japonais salés et même sucrés. Fabriqué à partir de riz gluant appelé « mochigone » cuit à la vapeur, de shochu (eau de vie Japonaise) et de koji, on peut trouver différents types de mirin qui diffèrent selon le temps d’affinage, le volume d’alcool et la composition.

On peut cependant le classer en trois grandes familles :

  • L’authentique honmirin, c’est celui qui est le plus apprécié, sont taux d’alcool se situe entre 14 et 16% environ ;
  • Le shio mirin qui est le plus salé, il est alors conseillé de ne pas le mélanger avec d’autres sauces déjà salées ;
  • Le shin mirin qui est le moins alcoolisé puisqu’il contient généralement que 1% d’alcool.
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De très nombreuses sauces Japonaises contiennent du mirin, il présente aussi l’avantage de s’intégrer merveilleusement bien à la cuisine occidentale en apportant une touche sucrée asiatique par excellence qui deviendra vite essentielle dans de très nombreuses préparations.